Il y a de cela quelques semaines l'emnlématique directeur général du géant informatique Apple a quitté ses fonctions, après de nombreuses rumeurs régulières ce jour tant redouté est finalement arrivé. Car si il y
a des hommes qui à eux seuls représentent une entreprises entière et incarne son succès, Steve Jobs est défintivement de ceux-ci.
Alors pourquoi autant d'importance accordée à un seul homme?
Du départ contrarié au retour du Messie...
Alors programmeur chez Atari, Steve Jobs décide, en 1974, avec son ami Steve Wozniak de fonder sa propre société. Le siège de leur société est établi...dans un garage, financé par la vente de leur camionnette.
En 1976, Apple inc. voit officiellement le jour, dès leur second modèle d'ordinateur, l'Apple II, ils rencontrent un franc succès avec des ventes dépassant les 80 millions d'exemplaires.
Mais ce succès va s'avérer caduque, une sévère chute des ventes va s'en suivre, ce qui va conduire le conseil d'administration à licencier Jobs en 1985. Cette décision ne va en rien améliorer la situation de la société qui va connaître une inexorable chute pendant les dix années qui suivront.
Quid du pauvre Steve?
Steve Jobs ne va pas tarder à rebondir, fort de sa créativité, il va participer à la création des studios Pixar, grande réussite dans le domaine de l'animation numérique s'il en est.
En 1996, Apple nomme un nouveau PDG, Gilbert Amelio et le grand objectif de la marque à la pomme est alors de concurrencer son ennemi historique Microsoft. Un an plus tard, le conseil d'administration débarque Amelio et qui appelle-t-on à la rescousse pour occuper le poste de "directeur général par intérim", Steve Jobs bien évidemment.
Notre héros (pour le moins dans le cadre de cet article) va revenir avec toute sa créativité et ses idées innovantes.
Il va notamment être le premier à convaincre l'industrie musicale d'offrir ses produits sous forme de ressources numériques avec le célébrissime "Ipod", coup d'essai, coup de maître pour Jobs. Vont s'en suivre toute une série d'autres produits jusqu'a aujourd'hui, produits que nous connaissons tous, parmi lesquels on retrouve notamment "l'Ipad". Tout cela va amorcer et entretenir une remontée fulgurante des ventes et résultats d'Apple. Succès tellement probant qu'il a même récemment amené cette entreprise, bien que momentanément, à la place de plus grosse capitalisaion mondiale en lieu et place du géant pétrolier Exxon Mobil.
"Jobs dépendance" ou héritage suffisant?
Toute personne suivant un peu l'activité sur les marchés boursiers et s'interessant un temps soit peu à la marque américaine, a pu constater que les investisseurs et spécialistes considèrent (et sans doute à raison) que la réussite et la pérennité de l'esprit d'innovation d'Apple son très (trop?) fortement corrélés. En effet lors de la première annonce du cancer du pancréas dont il souffre, le cours d'Apple a subi un gros contre-coup. On pouvait donc craindre (et particulièrement avec l'extrême volatilité actuelle due à la conjoncture économique mondiale), que l'annonce de son retrait du poste de Directeur général (il demeure cependant en poste chez Apple en qualité de président du Conseil d'Administration). Il n'en fut heureusement rien (oui boursicoteur dans l'âme je suis juge et partei dans ce cas).
Les investisseurs, étant sans doute convaincu par le discours de Jobs lorsqu'il assurait que son successeur, Tim Cook, serait à la hauteur et assumerait l'héritage selon la philosophie "Jobsienne", ont semble t-il limité le caractère négatif de cette annonce.
Alors bien sur quelque part, la construction des produits Apple, est un attrape nigauds, étant donné que l'idée est de créé une dépendance entre les différents produits offerts, et de faire en sorte que l'innovation soit d'une rapidité telle que, à peine sorti un produit est déjà pratiquement obsolète (ou "hors du coup" disons). Les guignols de l'info ont d'ailleurs très bien caricaturé cette philosophie, et ne se sont pas genés pour croquer le géant américain.
Toujours est-il qu'une étoile est entrain de s'éteindre comme l'atteste ce cliché récent, qui nous montre un homme décharné tenant à peine debout et le regard vide...
Note : Cet article a été initialement écrit le 3 septembre 2011 et est issu d'un rapatriement d'une autre plate-forme de blog.
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